The Predator
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Réalisateur : |
Shane BLACK | ||
Acteurs : |
Boyd Holbrook, Trevante Rhodes, Olivia Munn, ... | |||
Genre : |
Science fiction | |||
Durée : |
1 h 47 min | |||
Date de sortie : |
17/10/2018 | |||
Titre original : |
The Predator | |||
Note "critique" : |
1,00 | |||
Classement 2018 |
72 / 108 |
Résumé : |
.O xx |
.O. Les pires prédateurs de l'univers sont maintenant plus forts et plus intelligents que jamais, ils se sont génétiquement perfectionnés grâce à l'ADN d'autres espèces. Alors qu’un jeune garçon devient accidentellement leur cible, seul un équipage hétéroclite d'anciens soldats et un professeur de science contestataire peuvent empêcher l’extinction de la race humaine. .O. |
Xavier |
.O. Difficile de faire original mais l'un comme l'autre ont marqué l'histoire du cinéma, Alien débarquant avec 10 ans d'avance et changeant de style avec une paleté de réalisateur prestigieux ( Ridley Scott, James Cameron, David Fincher, Jean-Pierre Jeunet pour les 4 premiers ) alors que Prédator donnait au genre un coté série B déjantée bien aidé par John McTiernan à la réalisation, un maitre du film d'action (Piège de cristal, À la poursuite d'Octobre Rouge, Last Action Hero) qui convenait parfaitement aux adolescents. Vous l'aurez compris, Predator est dans son genre une petite madeleine de Proust et j'étais curieux de voir ce qu'allait faire Shane Black, connu pour avoir joué dans le film original et être un amoureux de la saga. Le résultat est assez convenu et si les incohérences scénaristiques passaient 10 km au-dessus de ma tête quand j'avais 15 ans, là elles sont trop grosses pour que cela passe. Le personnage féminin est à lui seul une grosse blague : cette spécialiste des animaux E.T. est capable de courir aussi vite qu'un vaisseau spatial, se bat sans aucun souci et manie les armes aussi bien que les autres membres de ce commando improvisé... le petit gamin comprend le langage des prédator en 2 minutes mais cela servira l'histoire alors, pourquoi pas... mais surtout la direction prise par le scénario est complètement abracadabrante ! Difficile d'en dire plus sans tout dévoiler mais très clairement nous avons à faire à un épisode de transition. Les scénaristes ont essayé de soigner les dialogues mais les "punchline" sont visibles à 10 km et si elles font lever un sourcil, elles s'intègrent mal au reste du film ce qui créer un certain décalage. Reste alors les décors et la mise en scène qui essaye de retrouver un peu du Predator d'origine, ce qui donne quelques plans sympa et beaucoup d'autres insipides, ce qui n'aide pas les personnages qui se font trucider sans que la sacro-sainte cellule familiale ne risque grand-chose... Bref, "the Predator" est un petit film d'été à déguster comme un rosé : ce n'est pas désagréable mais il n'y a vraiment rien de remarquable à se mettre sous la dent. |
Première : ¤ |
Studio / Ciné Live :
# ??? |
.O. A trop vouloir moderniser le concept, Black et Dekker signent un Predator hybride, qui ne ressemble plus vraiment au classique de John McTiernan, mais qui n'est pas non plus sa version "augmentée". Ce serait plus son cousin bourré racontant des blagues à tout va en souvenir de son aîné décédé. Sur le moment, ça parait fun et décomplexé, mais au fond, c'est un peu triste. .O. |
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